Originaire de l’île de Ré, Nicolas Baudin (1754-1803) est un fameux navigateur-explorateur français. Ce volume part à la quête des différentes étapes de son périple. Read More
Après un court passage dans l’armée navale à la fin des années 1770, Nicolas Baudin rejoignit son cousin Peltier, armateur à Nantes et ami de Beaumarchais, pour le compte duquel il navigua le long des côtes nord-américaines à l’époque troublée de la guerre d’Indépendance des États-Unis.
Une rencontre, dans la ville du Cap, avec le jardinier de Joseph II lui donna l’occasion de travailler pour l’empereur comme transporteur puis récolteur d’objets d’histoire naturelle. Il devint, en 1792, officier de la marine autrichienne. Après la Révolution, il passa au service de la France, plus exactement à celui du Muséum d’histoire naturelle de Paris, alors dirigé par Antoine-Laurent de Jussieu, pour lequel il mena une expédition botanique aux Antilles. Ce voyage fut un immense succès au point qu’au retour de La Belle Angélique, le vaisseau du capitaine, Jussieu déclara : « le citoyen Baudin est un des voyageurs qui a le plus mérité des sciences naturelles ». Il put ainsi convaincre le premier consul, Bonaparte, et l’Institut de France de lui confier les rênes d’un voyage de découvertes aux Terres australes. Il quitta Le Havre en octobre 1800 aux commandes de deux vaisseaux de la République, Le Géographe et Le Naturaliste. Las, ce voyage fut un enfer pour Baudin : le rejet de son autorité par les officiers, l’indiscipline des savants à bord, de multiples dissensions, une santé défaillante, tout se ligua contre lui et sa réputation en fut complètement ternie.
Baudin mourut en 1803, à l’Île-de-France, sur le chemin de retour du Géographe en France, sans jamais avoir eu l’occasion d’être confronté à ses détracteurs.
Les contributions rassemblées dans ce volume portent sur les différentes étapes de la vie de Baudin. Elles permettent de mieux cerner la personnalité du capitaine, personnage atypique qui aimait à dire qu’il préférait voir son nom associé à une nouvelle espèce de mollusque qu’à une île inconnue. Naturaliste récolteur plutôt que savant naturaliste, Nicolas Baudin était un homme de talent, de volonté et de passion. Cet ouvrage entend lui rendre hommage.
Introduction
La langue des journalistes comme pratique régulée
Des entretiens avec des acteurs de cinq sites d'information
Plan de l'ouvrage
Bilan des études consacrées aux discours sur la langue
et sur le journalisme
L'usage de la langue et la pratique du journalisme : deux objets de critiques
La langue des journalistes et ses différentes caractéristiques
Le rapport à la langue des professionnels des médias
La langue dans le travail concret des journalistes
Dispositif méthodologique
PARTIE I | LES REPRÉSENTATIONS LINGUISTIQUES DES JOURNALISTES
EN LIGNE
Chapitre I - Les représentations relatives aux qualités de la langue
des journalistes
Les qualités sociales de la langue des journalistes
Le reflet
Le pouvoir d'influence
La responsabilité sociale
Le devoir professionnel
Les qualités linguistiques de la langue des journalistes
Les discours critiques des internautes vus par les journalistes
Les évaluations relatives au français des journalistes
Les causes des écarts linguistiques données par les journalistes
En conclusion : des conditions de travail opposées au devoir professionnel
Chapitre II - Le rapport à la langue
Les doutes linguistiques
L’imaginaire linguistique
Les considérations communicationnelles
Les considérations relatives à l’utilisation
Les considérations prescriptives
Les considérations émotionnelles
Les concurrences entre différentes considérations
En conclusion : un imaginaire linguistique professionnel complexe
Pour conclure
PARTIE II | LA LANGUE DANS LES RÉDACTIONS WEB
Chapitre I - L’organisation des rédactions web et leurs spécificités
L’organisation des rédactions
DH.be/La Libre.be
Le Soir.be
RTBF Info
RTL Info
Les spécificités du journalisme web
Les conditions de production
La place de l’écriture
L’écriture web
Clic et référencement
Les politiques managériales
Les spécificités éditoriales
Les logiciels d’édition
L’absence de relecteur
Les consignes liées à la régulation linguistique
En conclusion : le management, acteur de la régulation linguistique malgré lui
Chapitre II - Les pratiques individuelles et collectives
Les pratiques de relecture
Le traitement des dépêches
Les interactions au sujet de la langue
Les outils utilisés
En conclusion : les pratiques des journalistes comme facteurs d’autorégulation
Chapitre III - Les retours des internautes
Les internautes comme aides à la correction linguistique
Le désinvestissement des rédactions dans la gestion des commentaires
Vers un dispositif participatif ad hoc ?
En conclusion : des internautes (in)exploités et inexploitables
Pour conclure
Conclusions générales
Bibliographie
Liste des graphiques et des tableaux