La sociologie et l'oubli du monde - EUB
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La sociologie et l'oubli du monde

Retours sur les fondements d'une discipline
Première édition

En revisitant de façon originale des classiques de la sociologie, La sociologie et l'oubli du monde ouvre sur cette invitation fondamentale et très actuelle : penser une éthique de la responsabilité, en assumant nos limites et en sachant que la liberté morale n’est pas une liberté vagabonde. Lire la suite

La sociologie peut-elle nous aider à penser l'éthique ? Proposant une nouvelle lecture des « pères fondateurs », d’Auguste Comte à Max Weber en passant par Émile Durkheim, ce livre revient sur leurs conceptions des liens sociaux. Cette approche non conventionnelle de leurs écrits les plus connus remet en question nombre d’interprétations qui en ont été faites pour renouveler le discours moral. L’auteur montre ainsi que dans ses versions allemande et française, la sociologie s’adosse à des métaphysiques dualistes amenant à enfermer, chacune à sa manière, les êtres humains dans une intériorité solipsiste. Le chapitre consacré à Weber constitue le point culminant de ce parcours : et si l’écrit le plus célèbre de l’histoire de la sociologie, L’Éthique protestante, illustrait une rencontre manquée entre l’exigence éthique et l’ordre temporel ?


Livre broché - En français 19,00 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Annette Disselkamp,
Langue
français
Site web ressource
Oapen.org
Catégorie (éditeur)
> Sociologie & Anthropologie
BISAC Subject Heading
SOC026000 SOCIAL SCIENCE / Sociology
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3080 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Sociologie

Livre broché


Date de publication
28 août 2007
ISBN-13
978-2-8004-1394-5
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 240
Code interne
1394
Format
160 x 240 x 18 cm
Poids
441 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


 

Remerciements
Introduction
CHAPITRE I – L'étude d’une œuvre
L’objet, la méthode et la finalité
De l’autodistanciation
    Les intérêts épistémologiques initiaux
    Le rapport à l’auteur
La vie dans l’œuvre
    Résumé biographique
    Les leçons de l’existence
    Mythologies et réalisme, politique et sociologie
    Estime de soi et ténacité d’un novateur
CHAPITRE II – L’État dans le Procès de civilisation
Une expression ambivalente mais un seul sujet
Le Procès de civilisation
    Un ouvrage majeur
    De « l’origine » de la civilisation des mœurs
    La transformation des structures psychiques
    La sociogenèse de l’État occidental moderne
    Vers une théorie de la civilisation
        Interdépendance, monopolisation et autocontrôle
        La diffusion des autocontraintes
        Psychologisation et rationalisation
La civilisation dans le Procès de 1939 et ses malentendus
    Un processus et non un état
    Une progression et non un progrès
    Sur le sens de l’évolution
        Une évolution non unitaire
        Une évolution non unilinéaire
        Un processus réversible ?
CHAPITRE III – L’État-nation, la démocratie et l’intégration postnationale
Interdépendance et intégration
De l’unité de survie à la communauté des citoyens
    Intégration objective et intégration subjective
    Qu’est-ce qu’une nation ?
Après l’État-nation
    Un effet de retardement
    L’Europe puis l’humanité comme unité de survie
    La prégnance des affects et des habitus nationaux
    Elias et le projet postnational
CHAPITRE IV – Une ambition épistémologique déçue ?
Existe-t-il une épistémologie éliassienne ?
La sociologie d’une société d’individus
    Une opposition de méthodes, des positions de principe
    La résolution « réaliste » d’un faux problème
    Causalité, pouvoir et primat de la relation
    Digression sur le rapport d’Elias à Weber
    L’autonomie relative de la sociologie
De la sociologie des configurations à la sociologie des processus
    Deux ambitions qui n’en font qu’une
    L’humain est histoire
    Le problème de la « nécessité » des évolutions sociales
        En théorie, une relative indétermination
        En fait, des tendances lourdes
L’engagement et la distanciation
    Le cercle vicieux de l’engagement
    La distanciation dans les sciences de la société
    Les mystères de la distanciation
Des ambitions déçues
    Engagement et distanciation : retour vers un scientisme modéré
    La sociologie des configurations : retour vers un holisme modéré
    La sociologie historique : retour vers un évolutionnisme modéré
CHAPITRE V – L’Allemagne nazie ou penser la rupture dans la continuité
De l’optimisme et de l’aveuglement
Qu’est-ce que le nazisme ?
    Des controverses multiples
    La question de la singularité
    Elias et Les Allemands : une position atypique
Les Studien über die Deutschen
    Des régressions, un effondrement
    L’idéologie, une première explication
    Pourquoi en Allemagne ?
    Le dénouement tragique d’une longue histoire
La théorie d’Elias face au nazisme
    La thèse de la rupture et ses implications
    Une continuité fragile
Conclusion – Une œuvre en tension
Bibliographie

Extrait


Introduction