La dimension externe de l’espace de liberté, de sécurité et de ju
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La dimension externe de l’espace de liberté, de sécurité et de justice au lendemain de Lisbonne et de Stockholm

Un bilan à mi-parcours
Première édition

Édité par Marianne Dony

Envisageant le sport comme un fait social total, cette publication éclaire les relations qu'il entretient avec la politique dans les pays d’Europe centrale et orientale depuis 1989. Lire la suite

Les relations entre le sport et la politique sont multiples. Certains États mènent des politiques publiques du sport, selon des modèles différents et les exemples d’instrumentalisation des succès sportifs par les États sont légion, dans les régimes dictatoriaux comme dans les démocraties parlementaires. Les anciennes démocraties populaires furent durant des décennies des symboles de cette imbrication de la politique et du sport. La chute du Mur de Berlin y a entraîné de profondes transformations qui n’ont pas manqué d’affecter leurs structures et leurs politiques sportives.

En l’espace d’une quinzaine d’années, les pays d’Europe centrale et orientale sont passés sans transition d’un modèle d’organisation du sport dirigiste et centralisé, bénéficiant d’un soutien public massif à un modèle « libéralisé », axé sur la rentabilité économique, dont l’État s’est désengagé peu à peu. Ce désengagement public résulte de la crise économique que connaissent les PECO mais aussi, et peut-être surtout, de la disparition de l’affrontement idéologique entre l’Est et l’Ouest qui survalorisait les performances sportives.

Alors que le sport reste en tant que fait social total encore largement ignoré par la science politique, l’ouvrage fait le point, à travers des prismes différents, sur les relations entre le sport et la politique dans les pays d’Europe centrale et orientale après 1989. Quels effets a eus la chute des anciens régimes ? Les poussées nationalistes s’expriment-elles dans le sport ? Quel est l’impact de l’intégration européenne ? Quel modèle sportif émerge dans ces pays ? Comment les crises politiques, économiques et sociales de ces États se traduisent-elles dans le domaine sportif ? Les traditions sportives d’avant 1989 ont-elles laissé des traces ? Que nous apprend le sport sur ces sociétés en transformation ?


Livre broché - En français 17,00 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Édité par
Marianne Dony,
Introduction de
Marianne Dony,
Contributions de
Irène Lambreth, Alain Devers, Hubert Bosse-Platière, Erwan Lannon, Gilles de Kerchove, Antoine Sautenet, Paula García Andrade, Lilian Tsourdi, Violeta Moreno-Lax, Federica Toso, Laura Surano, Gisèle Vernimmen-Van Tiggelen, Marco Mellone, Catherine Flaesch-Mougin,
Collection
Études européennes | n° 52
ISSN
13780352
Langue
français
Catégorie (éditeur)
> Droit
BISAC Subject Heading
LAW101000 LAW / Essays
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3259 DROIT
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Droit : guides d’étude et de révision

Livre broché


Date de publication
15 septembre 2014
ISBN-13
978-2-8004-1569-7
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 240
Code interne
1569
Format
160 x 240 x 13 cm
Poids
428 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Compte rendu

Source
Julia Beurq
https://www.monde-diplomatique.fr/2015/04/BEURQ/52
"Le 9 mai, en Moldavie, on célèbre à la fois la capitulation nazie face aux troupes soviétiques et la Journée de l'Europe."

Sommaire


Introduction
CHAPITRE I. – Nationalisme, légitimation politique et discours
Classer les théories du nationalisme
Le nationalisme comme instrument de légitimation politique
      Une définition particulière du nationalisme
      La formation du nationalisme selon Hermet
      Le « ressentiment » selon Greenfeld
      Réinterprétation et « protonationalisme » de Hobsbawm
      Une stratégie d’acteurs
          La conscription et la guerre
          Les mythes
          L’enseignement
          La langue
          L’histoire
      Actualisation de la théorie : la « triade relationnelle » de Brubaker
          La « spécificité » de l’Europe centrale et orientale
          La triade relationnelle de Brubaker
          L’« État nationalisant »
Une analyse critique de discours
Conclusion
CHAPITRE II – L’Empire des tsars, la Grande Roumanie, l’Union soviétique et
leurs projets nationaux
Avant la première guerre mondiale : entre le tsarisme et le nationalisme roumain
      La Bessarabie tsariste
      L’absence de nationalisme moldave
      Conclusion : les prémices d’une identité moldave particulière
La concurrence des projets nationaux de l’entre-deux-guerres
      La montée d’un mouvement social (et national) en Bessarabie
      La Bessarabie dans la Grande Roumanie
      La RASSM : l’objectif politique et la création du « moldovénisme »
      Conclusion : les difficultés d’une création nationale
La Moldavie soviétique et la création d’une identité nationale particulière
      La seconde guerre mondiale : entre « occupation(s) » et « libération(s) »
      Une république socialiste soviétique « comme les autres »
          Jusqu’à la mort de Staline : l’ancrage de l’identité soviétique
          Khrouchtchev et une Moldavie peu « remarquable »
          Brejnev et la moldavisation de la république
          Conclusion : une identité soviétique moldave particulière
Conclusion
CHAPITRE III. – Un État indépendant et nationalisant
La fin de l’Union soviétique et la renaissance nationale moldave
L’importance du moldovénisme pendant les premières années de l’indépendance
      La perte de cohésion du FPM et la guerre civile
      La modération après le conflit
      Le PDAM au pouvoir et ses mesures nationalisantes
      Conclusion : le choix politique du moldovénisme
Le moldovénisme du PCRM entre 2001 et 2009
      L’arrivée au pouvoir des communistes
      Les champions du moldovénisme
          Une langue « moldave » comme « langue d’État »
          Une histoire nationale « moldave »
          Moldovéniser la culture
Conclusion: le moldovénisme comme instrument politique ?
CHAPITRE IV. – La nation selon le président
La construction discursive de la nation moldave selon Vladimir Voronine
      Passé, présent, futur
          Un passé entre gloires, chaos et absences
          Le locus terribilis du présent
          Le locus amœnus de l’avenir
          Conclusion : la légitimation et la tension du présent
      Le « soi » et l’« autre »
          La « maison commune »
          Le cas de la Transnistrie
          L’« autre »
          Conclusion : un « soi » ambigu, un « autre » absent
      La seconde guerre mondiale : une construction discursive différente
          Le passé du « soldat soviétique »
          Un « soi » soviétique, un « autre » fasciste
          Conclusion : un discours aux vétérans
La construction discursive de la nation moldave selon Mihai Ghimpu
      Passé, présent, futur
          Un passé récent légitimant
          Un avenir européen menacé par la dictature
          Conclusion : un passé roumain, un avenir européen
      Le « soi » roumain et l’absence de l’« autre »
Conclusion : une nation évoluant selon les contextes
CHAPITRE V. – La nation selon les partis
« Révolution » et blocage politique
Le parti des communistes de République de Moldavie
      Le camp du bien
      Le « nous »
      Le camp du mal
      L’« autre »
      Conclusion
Alliance « Moldova Noastra »
      L’antidote de l’AMN contre les « mensonges » communistes
      Le discours général de l’AMN
Le parti libéral démocrate de Moldavie
Le parti libéral
Le parti démocrate de Moldavie
Conclusion
Conclusion
Une nation ad hoc
Après le PCRM
Bibliographie

Extrait


Introduction