Réformer la justice dans un pays post-communiste - EUB
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Réformer la justice dans un pays post-communiste

Le cas de la Roumanie
Première édition

Cet ouvrage entend donner une vision claire du fonctionnement des institutions de la Communauté européenne et dégager les solutions qui se profilent à l'horizon des négociations de la Conférence intergouvernementale 2000. Lire la suite

Les problèmes institutionnels sont au premier plan d'une actualité communautaire dominée par le prochain élargissement de l'Union. La nécessité d'adapter le paysage institutionnel a remis à l'ordre du jour les préoccupations des dirigeants politiques quant à l'efficacité du processus de prise de décision au sein de la Communauté. Depuis le traité de Maastricht déjà, la Communauté est amenée à réfléchir sur les moyens d'améliorer le fonctionnement des mécanismes institutionnels qui font son originalité. Les institutions ont été créées pour concrétiser l'union "sans cesse plus étroite" entre les nations européennes. Avec l'élargissement des responsabilités de l'Union, elles se sont développées et multipliées. Les vingt dernières années ont été marquées par de nombreux changements : le Parlement a acquis de nouveaux pouvoirs ; la Cour des comptes européenne a vu le jour ; la Banque européenne d'investissement et le Fonds européen d'investissement sont devenus une source importante de financement du développement économique ; le Comité économique et social a accru sa contribution au dialogue et à la coopération entre les partenaires économiques et sociaux; plus récemment, le Comité des régions a été mis en place pour promouvoir les intérêts et la diversité des régions.

Cet ouvrage est consacré aux institutions de la Communauté (hormis la Cour de justice, qui fait l'objet d'un volume séparé). Il vise à familiariser le lecteur avec le fonctionnement des institutions tel qu'il existe actuellement et tente de dégager les solutions qui se profilent à l'horizon des négociations de la Conférence intergouvernementale 2000, l'objectif étant d'adapter ces institutions à l'arrivée de nouveaux Etats membres, afin de les rendre plus efficaces et plus transparentes.

Elu au suffrage universel direct, le Parlement européen est l'émanation démocratique de la volonté politique des peuples de l'Union européenne. L'histoire récente souligne le rôle essentiel qu'il joue désormais dans le dialogue entre les institutions. Il fait l'objet du premier chapitre de l'ouvrage.

Le deuxième chapitre traite du Conseil de l'Union européenne. Plus connu sous le nom de "Conseil de ministres", il est le "législateur" de l'Union, fixe ses objectifs politiques et coordonne les politiques nationales, notamment dans le domaine économique.

Le rôle et les responsabilités de la Commission européenne placent cette institution au cœur même du processus de décision de l'Union européenne. Elle agit non seulement comme la gardienne des traités mais aussi comme un véritable "moteur" de l'Europe, de même que comme son représentant sur la scène internationale. Le troisième chapitre de l'ouvrage y est consacré.

La Cour des comptes européenne fait l'objet du quatrième chapitre. Elle veille à la bonne gestion financière de la Communauté.

Les cinquième et sixième chapitres concernent respectivement le Comité économique et social et le Comité des régions. Le Comité économique et social a, conformément aux traités, un rôle consultatif auprès de la Commission, du Conseil et du Parlement européen. Les avis qu'il émet (sur consultation ou de sa propre initiative) sont élaborés par des représentants des différentes catégories de la vie économique et sociale de l'Union européenne. Le Comité des régions est le plus jeune organe de la Communauté européenne ; sa création reflète le désir des Etats membres non seulement de respecter l'identité et les prérogatives régionales et locales, mais également de faire participer les régions à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques de la Communauté. Pour la première fois dans l'histoire de celle-ci, il existe une obligation légale de consulter les représentants des autorités locales et régionales sur tout un ensemble de questions qui les concernent directement.

Institution financière de l'Union européenne, la Banque européenne d'investissement (BEI) accorde des prêts à long terme pour financer des projets d'investissement contribuant au développement équilibré de l'Union ainsi qu'à son intégration. L'analyse de son fonctionnement et de ses compétences est détaillée dans le septième chapitre de l'ouvrage.

Le dernier chapitre concerne le Fonds européen d'investissement. Créé en 1994, il a pour objectif de soutenir la croissance économique et de réduire le chômage dans l'Union européenne. Il accorde des garanties aux banques et aux institutions financières qui investissent à moyen et long terme dans des projets d'infrastructures et dans le développement des petites et moyennes entreprises (PME).


Livre broché - En français 25,00 €
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Spécifications


Éditeur
Éditions de l'Université de Bruxelles
Auteur
Ramona Coman,
Collection
Science politique | n° 36
ISSN
13786571
Langue
français
Catégorie (éditeur)
> Science politique
BISAC Subject Heading
POL015000 POLITICAL SCIENCE / Political Process / Political Parties
Code publique Onix
06 Professionnel et académique
CLIL (Version 2013-2019 )
3283 SCIENCES POLITIQUES
Subject Scheme Identifier Code
Classification thématique Thema: Sciences politiques et théorie

Livre broché


Date de publication
25 août 2009
ISBN-13
978-2-8004-1453-9
Ampleur
Nombre de pages de contenu principal : 256
Code interne
1453
Format
160 x 240 x 15 cm
Poids
454 grammes
ONIX XML
Version 2.1, Version 3

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Sommaire


Remerciements
Avant-propos
Introduction
      Problématique
      Hypothèses
      Questions de méthode
      Aperçu des chapitres
PREMIÈRE PARTIE – Ancrages empiriques
CHAPITRE I. – La culture de l’indépendance de la justice entre deux points de bifurcation :
    le communisme et le post-communisme
La formation et la reproduction d’un pattern institutionnel d’indépendance de la justice
      La modernisation ou l’illusion de la modernisation roumaine
      Revendications professionnelles et réponses politiques pour une modernisation
      de la magistrature
L’aspiration à la consolidation du socialisme, une première séquence réactive
      Le modèle ou l’illusion soviétique
      L’instauration d’une justice populaire et la formation du corps des magistrats
Le retour à l’Europe, une deuxième séquence réactive
CHAPITRE II. – Les réformes des systèmes judiciaires, au cœur des débats politiques et
    médiatiques en Europe occidentale
Le renouveau du pouvoir judiciaire : les Conseils de la magistrature
Les processus de problématisation politique et sociale de la consolidation des
garanties d’indépendance de la justice
INTERMEZZO THÉORIQUE
CHAPITRE III . – Vers une mise en forme théorique des processus de consolidation
    des garanties d’indépendance de la justice
L’indépendance de la justice à la lumière des approches néo-institutionnalistes
L’indépendance de la justice dans la perspective de l’européanisation
L’indépendance de la justice à l’aune de l’approche cognitive des politiques publiques
DEUXIÈME PARTIE – Problématisations et solutions en Roumanie post-communiste
CHAPITRE IV. – Regards politiques sur la consolidation des garanties
    d’indépendance de la justice après 1989
Les fondements constitutionnels de l’organisation judiciaire post-communiste
Le retour au passé lointain et l’amnésie sur le passé récent
      Anciennes solutions pour un vieux problème : l’indépendance de la justice
      Normes, valeurs, images et algorithmes autour de l’amélioration des conditions
      matérielles de la magistrature. Eléments d’un discours compatissant pour éviter une crise
      Normes, valeurs, images et algorithmes autour de la qualité de l’acte de justice.
      Eléments d’un discours sévère
Le temps de la première conditionnalité
      Une nouvelle législature, les mêmes problèmes
Le temps de la deuxième conditionnalité
      Le retour à un discours compatissant sur la politisation de la justice
      L’indépendance de la justice revisitée
CHAPITRE V. – Au nom de l’Europe. Conditionnalité politique et
     mécanismes d’européanisation
La politique de la conditionnalité de l’Union européenne
      Les critères d’adhésion, un « puzzle » pour les scientifiques
      Une conditionnalité remise en question
La conditionnalité en matière de réformes des systèmes judiciaires.
L’ancrage institutionnel est-européen du principe d’indépendance de la justice
      La vision normative de la Commission européenne
Les caractéristiques de la conditionnalité européenne
      Des « bonnes pratiques » et des sources d’inspiration alternatives
      La pluralité des modèles et des justifications tardives
La dimension politique et sociale de la conditionnalité
      Les réformes de la justice, une question de confiance
      Les rapports d’évaluation internationaux, une tribune pour des revendications nationales
Les mécanismes d’européanisation
      Les jumelages, des projets qui concrétisent l’élargissement ?
      Apprivoiser les jumelages ou à la recherche d’un bouc émissaire
CHAPITRE VI. – L’indépendance de la justice post-communiste, un récit de politique
    publique ou une mise en intrigue médiatique
La presse, une porte d’entrée problématique
La déclinaison médiatique des besoins d’indépendance de la justice
      La justice de la transition, « une gestion complexe du passé »
      La criminalisation des délits liés au régime communiste
      Une image personnalisée de la justice : une victime de la lutte contre la corruption
      Des robes corrompues et le professionnalisme des magistrats
      Une médiatisation accrue des délits de corruption
      Une justice miséricordieuse, aveugle, invalide, confuse et dépendante du
      pouvoir politique
      De la démocratie en Roumanie, de la séparation des pouvoirs et des dérapages
      institutionnels
CHAPITRE VII. – La parole est aux magistrats
Une magistrature roumaine silencieuse préoccupée par son sort
      Des carrières as/(des)cendantes après 1989
      Un passé communiste toujours mystérieux, une remise en cause peu commode
Les visages de la dépendance politique de l’institution judiciaire
      Une gestion politique de l’administration de la justice et de l’activité des juges
      La « peur » des magistrats
      « Good judges are not born but made ». Le cadre de l’exercice quotidien du métier
      du magistrat
      Les magistrats doivent-ils tous mourir pour que les choses changent ?
La mobilisation collective des magistrats. Formation et transformation des
communautés de politique publique
      L’AMR, la gestation difficile d’une association professionnelle
      Les causes de leurs mécontentements sortent des murs de leurs bureaux
      De l’Association roumaine des magistrats à l’Alliance pour une justice européenne
      De l’Alliance pour une justice européenne à la Société pour la justice.
      Une nouvelle problématisation de la réforme de l’institution judiciaire
Conclusions générales
Bibliographie sélective

Extrait


Introduction